Citation : Luttons contre l'indifférence et la cruauté où nous sommes "tout" saufs humains...
alors qu'ils sont "tout" sauf bêtes !
Face aux actes de cruauté et de mauvais traitements
NOTRE (PETIT) POUVOIR ET SES (GRANDES) LIMITES !
Faites donc quelque chose !
Qu'attendez-vous pour intervenir ?
La SPA vous êtes là pour ça !
Devant ces SOS intempestifs nous nous trouvons parfois démunis et dans l'impossiblité d'intervenir
en claquant simplement du doigt, car en réalité cela fonctionne ainsi :
Au reçu d'un appel nous signalant une maltraitance (enregistré si demande sous anonymat), il est d'abord l'objet d'un premier contrôle, car ces appels servent parfois à régler de simples problèmes de voisinage ; Puis nous nous rendons le plus rapidement possible sur les lieux (où nous sommes souvent mal reçus...) et nous constatons si la plainte est fondée et quelle est son importance. (Rôle d' un responsable qualifié en la matière).
Dans un 1er temps nous essayons d'employer la persuasion et d'instaurer le dialogue afin d'amener le propriétaire : soit à nous remettre l'animal de son plein gré (par contrat d'abandon), soit à améliorer ses conditions de vie, et des contrôles suivent alors dans le temps. Hélas une carte d'enquêteur ne donne pas tous les droits, et si la plainte reste très justifiée et si la vie de l'animal est en danger immédiat (ceci malgré la forte envie d'escalader le grillage ou le balcon pour un résultat plus rapide), nous intimons l'ordre au propriétaire de se soumettre à la réglementation existante (article à l'appui), avec l'assistance de la Police et/ou du Maire, afin de récupérer l'animal maltraité (et souvent dans un bien triste état).
Dans des cas de grande ampleur, nous pouvons demander un rapport des services Vétérinaires et l'autorité préfectorale peut alors intervenir. Enfin en dernier recours, nous déposons plainte auprès du Procureur de la République mais cela implique un texte de loi approprié, un dossier avec de solides témoignages (rares sont les témoins visuels et ceux qui ne se rétractent pas), des relances et beaucoup de patience. En attendant l'éventuel jugement et de participer à son audience, l'animal est entièrement à notre charge.
Savoir que le Code Pénal fait distinction entre "actes de cruauté" et "mauvais traitements" et que l'avis des tribunaux diverge souvent du nôtre. Si aboutissement... au bout de plusieurs mois... c'est le tribunal qui juge, condamne (parfois) et décide de l'avenir de l'animal ! En final pour des peines trop légères et peu dissuasives *.
"Le suivi des plaintes pour maltraitance"
Un service créé le 12/03/2011 (qui n'existait pas auparavant dans notre structure) =
Fonction prise par Mr J. P. CARAYOL.
et secondé par des "inspecteurs" bénévoles motivés et opiniâtres,
LAMOUREUX Michel - PARENT Thierry - MARTIN Josette -
des actions longues, laborieuses, éprouvantes, mais toujours avec la devise :
" A L'AIMAA, ON NE BAISSE JAMAIS LES BRAS ! "
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* Des réponses pénales pas à la hauteur et des sanctions très insuffisantes malgré l'existence du
- Rappel de la loi : Code pénal - article 521-1 : " Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende ".
Or, les associations de protection animale s'insurgent contre des peines trop légères et non représentatives de la gravité des faits commis. Dans la plupart des cas les accusés sont seulement, soit relaxés, condamnés de prison avec sursis, mis à l'épreuve... et bien souvent : récidivent !
Citation : Faire du mal à plus petit ou plus faible que lui, c'est si facile ! Mais l'homme y perd sa dignité... et se perd lui-même...
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